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Des mécaniciens ont restauré un moteur de char irakien de type 69-II (T54). Il a été capturé pendant la 1ère guerre du Golfe en 1991. Le char a été exposé au Royaume-Uni depuis lors. L’équipe de mécaniciens ont réparé ce moteur et vous allez voir le tout premier test moteur.
38.8 litres de cylindrée, ne parlons même pas de la consommation ni de la pollution, mais dans ce genre de mécanique, on ne compte pas 🙂
Un simple embout de tournevis oublié dans l’entrée d’air (sans doutes) qui est passée dans le moteur. Le néophyte pourrait se dire « 2 cm, ce tout petit truc, c’est insignifiant » et pourtant, le compresseur d’un moteur d’avion de ligne peut tourner à 13.000 tours/minutes (encore plus vite pour les petits) donc imaginez la vitesse d’impact sur les aubes !!!!!!
Par chance, les pilotes ont senti les vibrations du moteur au décollage et ont avorté le décollage, mais pour le même prix, ils décollent et le moteur aurait pu exploser en l’air.
Manque de conscience professionnelle de la part du technicien mais mais les pilotes ont eu la bonne réaction !!!
A lire: l’article complet.
https://www.aerotime.aero/28604-atsb-incident-report-jetstar-airways-airbus-a320
Aujourd’hui, revoyons donc le principe de la turbine Tesla. Système on ne peut plus simple mais qui a comme seul inconvénient de tourner trop vite pour les applications industrielles. (50.000 t/min)
Au passage, petit rappel sur la couche limite, phénomène rarement assimilé par nos élèves car totalement abstrait. Ici, c’est vulgarisé et très simple à comprendre 🙂
A l’ère où les moteurs thermiques deviennent les « grands méchants pollueurs » (on ne va pas débattre là, dessus, c’est pire que la politique ou la religion 😉 ) on entend souvent dire: « ahhh si les moteurs pouvaient fonctionner à l’eau… »
Et bien en fait, ça « existe » et depuis longtemps !!! en aérospatiale, on s’est vite heurté à un soucis majeur, l’absence d’oxygène. On le sait tous, pour que quelque chose brûle, il faut un carburant, mais aussi un comburant (et de la chaleur > triangle du feu). On a testé tout un tas de combinaisons mais en fin de compte, la réaction chimique la plus basique de notre « monde » était celle qui fait de l’eau, Soit H20. on emporte dont de l’oxygène et de l’hydrogène séparément, on les mélange, ça s’enflamme et ça produit de l’eau ( et un paquet de poussée) petite vidéo bien vulgarisée:
bon, OK, ce type est un « artiste » mais d’un point de vue risques encourus, ça dépasse tout.
bref…. que de risques qui pourraient être évités. un cas typique pour les facteurs humains.